Sorting
Source
Legimi
(8)
Form of Work
E-booki
(8)
Author
Victorain Martial
(2)
Geneste Pierre
(1)
Karinthi Agnès
(1)
Lacroix Raphaëlle
(1)
Lamarzelle A.S
(1)
Larchier Alain
(1)
Pierre
(1)
Year
2010 - 2019
(8)
Country
Poland
(8)
Language
Polish
(8)
8 results Filter
E-book
In basket
Form of Work
Aider le destin à rompre les amarres.
Ceci n'est pas une histoire. Ou plutôt, ceci n'est pas seulement une histoire. Elle est de celles dont on ne sait pas vraiment comment elle commence, parce que peut-être n'a-t-elle jamais seulement commencé… ou alors sur une note si basse, qu'il ne nous était pas donné de nous en rendre compte.
La vie est toujours vécue dans l'attente d'une histoire d'amour. Celle-ci vivra au-delà de son dernier matin, un simple matin de lune. Elle se prolongera dans le silence d'une musique patiente, immesurée. Elle nous emportera, sans conscience d'un quelconque repos du temps, car c'est ainsi que les histoires d'amour abolissent les limites. Il nous arrive à tous, un jour, de monter à bord sans bagage, les mains calées au fond des poches, le regard prêt à suivre n'importe quel horizon, pour le seul plaisir de participer au voyage, en chantonner le refrain, aider le destin à rompre les amarres. Essayer.
Plongez dans une histoire d'amour poétique qui vous emportera, sans conscience d'un quelconque repos du temps, car c'est ainsi que les histoires d'amour abolissent les limites.
EXTRAIT
Tandis que dans le fond du café, s'écoule un temps que l'horloge ralentit, un profond silence s'installe entre Baba Raga, aussi appelé Babaji, et moi.
Nul autre mot n'est alors nécessaire. Je me lève. Adresse vers lui un lent, très respectueux signe de tête.
De la table voisine, la fille au chemisier de dentelle, elle aussi, se lève. Regarde lentement tout ce qui, dans la condensation du moment, emplit encore l'espace autour d'elle. Ramène en chignon au-dessus de sa tête les cheveux qui, l'instant d'avant, jouaient à ses épaules. Réajuste sa jupe froissée. Fait un signe d'au revoir vers Baba Raga. Se dirige vers la sortie, familière du regard porté sur elle par les hommes dans la salle.
Lorsque ma main actionne la poignée de la porte couleur de sable, j'entends battre sur le bord du comptoir, le rythme des doigts de l'Indien.
Je m'efface légèrement. La jeune femme me précède. Une fraîcheur de lait frôle et passe la porte retenue par ma main. Ensemble nous retrouvons la pluie, alors que la fraîcheur de lait se dissipe déjà dans l'air mouillé de la rue.
Je la regarde s'éloigner comme une lame de vent la rejoint, file sous la fine étoffe de sa robe qui s'envole, offrant ainsi aux passants, la fragilité soyeuse de sa peau dérobée.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Geneste signe ici son second roman. Il s’agit encore de rêver, de préférence éveillé. Le voyage s’écoule lentement. On y rencontre ce que l’inattendu sait parfois vous présenter de merveilleux, et s’il est souvent question de larguer les amarres, ce n’est après tout qu’une façon comme une autre de savoir recourir au bonheur. Qui, lorsque l’amour s’anime, y verrait une objection ?
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Form of Work
Le passé oublié d'Anne ressurgit avec l'arrivée de Philippe qui, lui ne l'a jamais oubliée...
« Tu n’imagines pas ce que je ressens, Maman. Ma vie a commencé quand j’avais neuf ans, au milieu des blouses blanches de l’hôpital. Avant, c’est le trou noir. J’ai perdu ma sœur. Nous devions être très proches, mais je ne le sais pas. J’ai perdu mon père. Il devait être le plus merveilleux des papas, mais je ne me rappelle pas. J’ai perdu mes camarades de classe. Ce devait être une super classe, puisque vingt ans après, il y a un certain Philippe qui débarque chez moi dans le but de refaire connaissance. Mais comment savoir ? Quand le ciel nous est tombé sur la tête à toi et à moi, tu m’as coupée de mon passé. Je me suis construite sur du néant. Aucun repère... À part toi, bien sûr. »
Lorsque Philippe frappe à la porte d’Anne, elle ne le reconnaît pas. Elle ne se souvient plus de sa demande en mariage l’année de leurs huit ans. Tout s’est évanoui dans l’amnésie qui a suivi le grave accident dont sa famille a été victime. Philippe, lui, ne l’a jamais oubliée et dorénavant, il n’aura plus qu’une obsession : entrer définitivement dans sa vie. Mais Philippe et Anne peuvent-ils avoir un avenir commun ? Quel est le prix à payer pour faire renaître le passé ? Avec ce roman, Agnès Karinthi nous entraîne dans une quête angoissante où chacun traîne sa part d’ombres et de secrets.
Plongez dans une quête angoissante où chacun traîne sa part d'ombres et de secrets, et découvrez l'histoire de Philippe et Anne : quel est le prix à payer pour faire renaître leur passé commun ?
EXTRAIT
Aux premiers mots d’Anne, ses amis ont repris le contrôle sur eux-mêmes. Ils saluent Philippe avec un naturel aux antipodes de leur stupéfaction première.
Matéo lui offre une cordiale poignée de main.
« Sa femme, Léa, enseignante également, fait souffrir les CM2 de l’école Paul Bert, notre ancienne école. »
Léa fait un signe à Philippe puis interroge Anne, surprise.
« Tu te rappelles avoir été à l’école avec lui ? Mais alors, tu as retrouvé la mémoire ?
– Non, non. C’est Philippe qui m’a raconté tout ça. Depuis qu’il a débarqué chez moi, il est bien décidé à réveiller mes souvenirs. Il a même apporté une vieille photo de classe pour remuer mes neurones. Grâce à lui, j’ai déjà appris des tas de choses sur mon enfance.
– C’est génial ! Philippe, tu vas servir de mémoire à Anne. On compte sur toi, hein ?
– Promis. Je m’y efforce en tout cas.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Agnès Karinthi est née en France en 1969, mais son berceau familial est la Hongrie, Budapest précisément, où son grand-père et son arrière-grand-père sont de célèbres écrivains. D’un caractère profondément rationnel, bien qu’attirée par la littérature dès son plus jeune âge, elle a développé une prédilection pour la chimie ; elle s’est consacrée à des études scientifiques et une carrière industrielle. Aujourd’hui, elle accompagne les entreprises à la prévention des risques professionnels. Pourtant, durant toutes ces années, elle continuait à dévorer livre sur livre. Et un beau jour, elle a pris la plume à son tour.
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Les tribulations d'une femme au physique peu aventageux découvre une lettre qui va changer sa vie.
Agnès, jeune factrice à Auxerre, s’ennuie.
Abandonnée enfant par un père énigmatique, mal aimée par sa mère qui ne s’est jamais remise de cette séparation, elle n’est pas bien dans sa peau.
Un matin, par pure curiosité, elle subtilise une lettre qui l'intrigue…
Que s'est-il passé dans sa tête ce jour-là, et qu’est-ce qui la pousse à continuer, semaine après semaine, à s’immiscer dans l’intimité d'une aventure épistolaire aussi intrigante qu'improbable ?
A travers cette correspondance volée, Agnès va peu à peu s'ouvrir au monde et découvrir un lourd secret : le sien. Elle en sortira transformée.
A la fois touchant, drôle, cruel, tendre et émouvant, le récit d'Agnès nous laisse appréhender les conséquences du manque d’amour et de confiance en soi.
Laissez-vous emporter par le récit d'Agnès, plein d'humour et de légèreté, dans une aventure épostolaire hors du commun.
EXTRAIT
Je m’appelle Agnès Fourquier. Vous vous en foutez ? Normal, tout le monde s’en fout. Tout le monde s’en est toujours foutu d’ailleurs. Aussi loin que puisse remonter ma mémoire, je n’ai jamais vraiment compté pour personne, même pour ma mère qui aurait préféré que je n’existe pas. Elle était comptable chez un courtier d’assurances dont j’ai oublié le nom. Elle n’était pas vilaine, maman, ses traits étaient même assez fins. Sa silhouette était gracieuse et ses proportions harmonieuses. Une femme qui aurait pu être jolie, tout au moins avoir du chien, si la tristesse qu’elle traînait au quotidien et son manque de fantaisie n’avaient terni tout son charme.
Son tailleur était gris, ses pensées étaient grises, et au fil des années elle était devenue grise elle aussi.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ce roman, au titre percutant, est une histoire épistolaire, une histoire d'amour, une histoire de famille avec ses secrets, ses rancunes et ses non dits, une histoire psychologique de femme mal dans sa peau qui tente de se sortir la tête de l'eau, une histoire drôle, touchante, émouvante et surtout pleine de surprises ! - Songesdunewalkyrie
C'est une belle réussite et un premier roman très prometteur pour son auteure. - Tot, Babélio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Raphaële Lacroix est publicitaire. De ses nombreuses années passées en agences de communication, elle a tiré le goût de l’écoute de l’autre et avant tout de ses non-dits. Profondément optimiste et amoureuse de la nature humaine, elle aime exposer avec humour et dérision les failles qui nous construisent. Mariée, elle est mère de deux enfants et vit à Paris. La grosse ou les tribulations d’une factrice est son premier roman.
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Form of Work
Alors qu'il tenait ses rêves à portée de main, Bilal voit tout s'écrouler suite au vol d'un supermarché qui l'obligera à faire des choix décisifs.
En ce tranquille dimanche matin, Bilal savoure sa réussite : enfin riche, il tient ses rêves à portée de main.
Tandis que le quartier se réveille lentement, les conversations s'entremêlent par les fenêtres ouvertes. Entre incrédulité et admiration, la nouvelle se répand : le supermarché a été braqué.
D'abord entouré des siens et protégé par la loi du silence, Bilal est loin d'imaginer à quel point ce vol va bouleverser l'ordre des choses. Entre les victimes qui crient justice, les policiers qui se rapprochent, et la cité qui réclame son dû, le jeune homme va devoir faire des choix. Et en assumer les conséquences.
Au fil des pages, se dévoile la face cachée d'un fait divers.
Découvrez, dans les pages de ce roman à suspense, comment chaque fait divers recèle une part d'ombre bien cachée.
EXTRAIT
L’agent de sécurité était l’un des derniers à son poste de travail. Il se concentrait sur sa tâche, les yeux rivés aux écrans de contrôle qui affichaient en alternance le parking, les rayons de vente et la zone de stockage à l’arrière du magasin. Il suivait inlassablement du regard la danse aléatoire des images vaguement colorées et un peu floues.
Deux hommes avaient pourtant échappé à sa vigilance. Ils avaient traversé la réserve et se trouvaient désormais hors du champ des caméras.
Les intrus, plaqués contre le mur du couloir, étaient parfaitement silencieux. Ils portaient des cagoules et des gants. Évidemment, ils avaient chaud, étouffés par un blouson et trois couches de pantalons. Ils échangeaient parfois un bref coup d’œil pour se réconforter ; la présence de l’autre interdisait de renoncer. Ils luttaient contre la peur qui s’insinuait, déguisée en frissons douloureux ou en crampes glacées. Grâce aux cagoules, les rictus qui défiguraient leur visage restaient invisibles, préservant leur fierté. Les doigts crispés sur la crosse, ces individus tenaient fébrilement des Sig Sauer identiques à ceux utilisés par la police, sous la réserve qu’il s’agissait de copies bulgares. Même s’ils n’avaient pas l’intention de s’en servir, les pistolets étaient chargés pour parer à toute éventualité. Avec eux régnait un sentiment de puissance qui donnait l’illusion d’écarter la peur.
Ces hommes guettaient le moindre son, le plus petit mouvement. Même les odeurs étaient suspectes. Ils se taisaient, à l’affût. Le silence, pourtant témoin de leur tranquillité, pouvait à tout moment révéler une menace. Complice involontaire, il les oppressait davantage.
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Form of Work
Année 2092. Pollution, bouleversements climatiques, surpopulation, montée des eaux, extinction des espèces...
La Terre agonise et l’humanité est au bord du déclin lorsqu’un vaisseau expéditionnaire lancé 20 ans plus tôt aborde une planète en tous points semblable à la nôtre. L’atmosphère y est respirable et sa surface couverte d’une végétation luxuriante.
Autre monde, autre civilisation, autres mœurs.
Les 1200 colons terriens, choisis pour leurs qualités intellectuelles exceptionnelles, pourront-ils compenser les dix-huit siècles d'évolution qui les séparent de leurs hôtes ? Sont-ils prêts à cohabiter avec les autochtones afin de saisir cette nouvelle chance qui s’offre à eux ?
Les négociations et la confrontation de deux conceptions complètement opposées s’engagent.
Et si la finalité était de rendre le temps aux humains pour qu’ils puissent enfin vivre en harmonie avec la nature dans un monde délivré de toute servitude et compétition ?
Un monde qui donnerait un avant-goût du paradis...
Un roman d'anticipation qui ouvre la réflexion sur les dérives de nos sociétés modernes.
EXTRAIT
John Baker ouvrit les yeux. La cabine avait son aspect habituel. Enfin presque, car il éprouva une impression d'étrangeté qu'il ne sut définir. Les différents écrans somnolents avaient interdit une fois pour toutes à l'obscurité de s'installer. Quelques chiffres faisaient vibrer des colonnes et seul le décompte des secondes sur l'horloge centrale affichait une pulsation régulière. La date indiquait 18 avril 2092. Le temps de la Terre, car sur le vaisseau, le temps réel n'avait plus vraiment de sens. On comptait des "journées" de 24 heures pour respecter le cycle biologique mais avec le phénomène de la relativité, ces 24 heures représentaient environ 39 jours terrestres. Environ, car l'accélération ou le ralentissement du vaisseau changeaient ce rapport.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
En bref, Alain Larchier signe un roman d'anticipation qui ouvre avec simplicité et efficacité le lecteur à la réflexion. Un regard à la fois réaliste et sévère sur l'être humain et son autodestruction, ses besoins de s'accrocher sans cesse à quelque chose de matériel ou à un pouvoir fictif, un besoin de contrôle, qui le perd peu à peu. - Walkyrie29, Babelio

Et si les plus grandes richesses étaient le temps et la connaissance ? Un livre passionnant. - Denis Arnoud, Lecteurs.com
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né le 2 juillet 1939 à Lyon, Alain Larchier est aujourd’hui retraité, après avoir effectué une carrière dans l’industrie comme ingénieur électronicien, puis Directeur de Recherche. Il a commencé à écrire vers 1987, pour sortir du domaine de la technique. Marié et père de trois enfants, grand père six fois, il vit à Chevinay, près de Lyon. Il partage son temps entre l’écriture, le jardin, la vie associative. Il est également correspondant de presse pour Le Progrès. Le paradis n'est pas si loin est son dixième livre.
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Form of Work
Quand son père est emmené par les gendarmes, le Toine se retrouve seul et abandonné....
Par un très vieux soir de guerre, le Toine voit son père descendre l'allée gelée des premiers grands froids de janvier. Il est mené par deux gendarmes et un autre homme vêtu d'un long manteau de cuir sombre. Il ne le reverra jamais.
Dès lors, Le Toine est orphelin. Il grandira mais dans son esprit, il va rester petit.
Dans son village en Auvergne d'altitude, sa vie suivra un parcours délicat. Pourtant, c'est avec une lointaine et douce indifférence qu'il en reconnaîtra le chemin.
Il entend parler de la mer... ou l'océan, il ne sait pas très bien.
Il se dit qu'il aimerait bien la rencontrer, la mer... ou l'océan. Il attend d'être seul, le soir, pour dans ses rêves l'imaginer. Quand il la verrait, cette étendue d'eau si vaste que les bateaux eux-mêmes s'y perdent, il saurait bien la reconnaître...
Le Toine, c'est un être qui, comme la terre et d'autres êtres en ce lieu un peu rond des montagnes d'Auvergne, souffre. Mais il regarde les souffrances de ses grands yeux étonnés, la tête un peu penchée, comme un qui, du monde, chercherait encore à s'émerveiller.
Lui sera-t-il donné, au long de cette vie pas toujours très bien traitée, de le trouver enfin, le sentier qui mène à la mer-océan ?
Le parcours initiatique rempli de poésie d'un jeune autiste.
EXTRAIT
Ça le prenait sans crier gare. Dans sa tête il ne voyait que ça.
Un soleil immense succédait à la peine intense. Un soleil généreux comme s’il y avait soudain place en lui pour la miséricorde des dieux. Les coups redoubleraient, plus tard, mais dans ces moments-là, il s’en foutait pas mal des coups à en pleuvoir.
Avant même que la première lumière matinale ait nettoyé le ciel de sa dernière étoile, Le Toine par les champs rejoignait la montagne. Elle avait été son refuge lorsque, soudainement, les bras de son père vinrent à lui manquer. De mère, il n’était pas question. Le jour de sa naissance, elle s’était enfuie. Il n’en avait jamais plus entendu parler.
Le père, pour un temps, d’un seul parent en avait fait deux.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
[...] une poésie onirique dense et pesante qui vient s’installer sur nos yeux comme un voile de douceur, une lenteur s’installe, on apprécie chaque mot, chaque description, chaque élément au travers du regard du Toine, au travers du regard de l’enfance, on est transporté, baladé, un peu chahuté aussi mais toujours cette sensation d’être ailleurs, l’écriture de l’auteur à quelque chose d’apaisant, d’intemporel, on se retrouve dans une bulle [...] - Blog Les Songes d'une Walkyrie
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ce livre est un premier livre, écrit d’instinct, fait de notes brèves et précises, le filet d’une musique qui s’écoule, lentement, sans la prétention d’être bruyante, comme une neige de septembre. Dansons au fil de cette musique, même si l’Histoire des hommes ne sait pas toujours nous y inviter d’un pas souple et léger. Pierre Geneste en est l’auteur, et que nous importe son parcours !
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Ferdinand vient de perdre son chien et il se retrouve seul à La Salamandre, la maison dans laquelle il a passé toute sa vie d'adulte...
Il y a d’abord eu le grand malheur de sa vie... Et puis cette sale histoire à propos des « âmes fêlées » dont il ne veut plus entendre parler.
À présent, c’est la solitude que Fernand ne peut plus affronter, et c’est le cœur presque léger qu’il se décide à pousser la porte du Perce-Neige, résidence aux allures accueillantes...
Le vieil homme est alors bien loin de s’imaginer quel univers l’attend... un monde où trop souvent se mêlent solitudes et abandons.
Et si son arrivée venait bouleverser la donne ? Que tout à coup, les petits vieux faisaient un pied-de-nez à la vie et décidaient de jouer les prolongations ?
Bien malgré lui, voilà que le passé de Fernand ressurgit...
« La vieillesse, cela doit être doux comme un crépuscule d'été...»
Un roman poétique et plein d'espoir sur le grand âge.
EXTRAIT
Fernand avançait lentement la tête baissée. Il poussait dans le soleil devant lui, l'ombre de sa longue silhouette filiforme et un peu voûtée. Le bitume noir de la route se déroulait sous ses yeux en une bande qui semblait ne pas vouloir en finir. Il malaxait roulée comme une serviette dans son coulant, entre ses gros doigts fripés sa casquette plate à carreaux écossais.
Il s'était habillé pour l'occasion de son costume gris clair, celui qu'il tenait toujours impeccablement repassé dans la penderie, protégé sous une cellophane anti-poussière.
Par moments, il enfilait, machinal, un pouce dans la boucle d'une de ses bretelles et tirait par-dessus son épaule pour remonter son pantalon qui glissait.
Il commençait à faire très chaud et il sentait la moiteur qui traversait sa chemise de tergal et venait coller à sa peau.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une lecture salutaire par les temps qui courent. - Les citajours de Syldia
Un roman plein de tendresse et de poésie pour nos aînés oubliés. Les phrases y sont ciselées, polies, un vrai travail d'orfèvre. Un texte plein de souffle, de vie, plein d'espoir et ça fait du bien en ce moment. Ce Fernand restera longtemps dans ma mémoire. - Les lectures du hibou
À PROPOS DE L'AUTEUR
Martial Victorain est né en 1965 à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain où il grandit à la campagne.
Second d’une fratrie de trois, il passe son enfance au cœur d’un jardin d’étoiles, dans un délicieux petit village accroché aux contreforts du Revermont. C’est là, à deux pas des gorges de la rivière d’Ain qu’il se nourrit de choses simples : de la nature, du calme d’hivers enneigés propices à la rêverie et aux lectures. Mais aussi des champs de coquelicots, d’une enfance qui barbouille les genoux de mercurochrome et colore les lèvres au vermillon cerise. C’est là encore, sous ce ciel où paissent des troupeaux de nuages et où veille un berger d’or que naissent ses premières écritures...
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
E-book
In basket
Le récit poétique d'une fugue entre sœurs.
En gravissant cette montagne ramollie, ce matin-là, nous étions à la maternité, Lilie. Tu avais quelques heures et je t’arrachais au sein écrasant de notre mère. Bientôt, dans une allée du parc Monceau, tu te jetterais dans mes bras ; je les fermerais à double tour sur tes frêles épaules et alors, plus jamais je ne te laisserais partir. Je voulais du velours pour toi, Lilie. Toujours. Qu’il ne t’arrive jamais rien. Je te voulais le monde à tes pieds, petite sœur. Te le servir sur un plateau de « grâces » matinées, dorées au soleil de nos enfances. Par transparence, tu étais ce monde idéal ! Je te voulais tous les jours de la vie, toutes les aurores et tous les crépuscules infinis. Des éclairs et des clairs de lune, des ciels zébrés d’or, oxydés, mélangés d’éclats d’onyx et de coulées de cuivre. Je te voulais tout l’amour du monde, Lilie.
Je t’étouffais, je crois.
Suivez Ester et Lilie dans leur périple étourdissant et regardez le monde à travers leurs yeux d’enfants.
EXTRAIT
C’est ce matin-là que j’ai pris ma décision, définitive, irrévocable. J’y avais déjà songé la veille alors que nous étions encore allongées sous la meule de pâturin, mais la venue imprévue de Cornélius cherchant Galipette avec sa flûte enchantée, m’avait écartée de mes pensées. Ce matin, celles-ci revenaient avec force et conviction, et désormais rien ne pourrait plus jamais me faire changer d’avis.
Immédiatement, j’ai décidé de mettre Lilie au courant. Cette grande nouvelle risquait fort de chambouler nos existences communes, de modifier la face cachée de la lune et l’avenir du monde. Mais j’étais décidée. Je l’ai secouée doucement :
— Lilie, réveille-toi. Lilie.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Roman initiatique, concentré de rêves, joyau de spontanéité, Lilie-Miracle est un remède garanti pour tous les névrosés résistants aux bienfaits de la méditation. - Blog d'Agnès Karinthi
À PROPOS DE L'AUTEUR
Martial Victorain est né en 1965 à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain où il grandit à la campagne.
Second d’une fratrie de trois, il passe son enfance au cœur d’un jardin d’étoiles, dans un délicieux petit village accroché aux contreforts du Revermont. C’est là, à deux pas des gorges de la rivière d’Ain qu’il se nourrit de choses simples : de la nature, du calme d’hivers enneigés propices à la rêverie et aux lectures. Mais aussi des champs de coquelicots, d’une enfance qui barbouille les genoux de mercurochrome et colore les lèvres au vermillon cerise. C’est là encore, sous ce ciel où paissent des troupeaux de nuages et où veille un berger d’or que naissent ses premières écritures...
This item is available online. Expand information to see details.
Dostęp do treści elektronicznej wymaga posiadania kodu dostępu, który można odebrać w bibliotece.
The item has been added to the basket. If you don't know what the basket is for, click here for details.
Do not show it again